En France, nous comptabilisons près de 20 millions de logements qui ne sont pas raccordés au réseau public d’assainissement des eaux usées. Ceux-ci doivent donc disposer d’un système d’assainissement individuel. Il s’agit d’un dispositif qui permet de collecter, traiter et épurer les eaux usées d’une habitation non raccordée au tout-à-l’égout.
Installer une fosse toutes-eaux : la solution la plus courante
La fosse septique est la solution d’assainissement individuel la plus répandue en France. Près de 4 millions de foyers en sont pourvus. Cela consiste à enterrer une cuve qui collecte et stocke les eaux-vannes (celles qui proviennent des WC). Les matières solides se décantent au fond de la fosse, tandis que les eaux usées liquides (nommées effluents) s’écoulent vers un système de traitement ultérieur.
Il est important de différencier la fosse septique et la fosse toutes-eaux. La fosse toutes-eaux traite en plus des eaux vannes, les eaux ménagères provenant de la salle de bain, de la cuisine… Depuis 2021, la loi impose aux propriétaires non raccordés au réseau d’assainissement collectif de procéder au remplacement de leur fosse septique simple.
La fosse toutes-eaux est une solution simple et éprouvée depuis des décennies. Elle offre un coût d’installation relativement faible. De plus, son entretien est peu contraignant. Il suffit de procéder à une vidange régulière (environ tous les 4 ans) et des contrôles périodiques.
Cette vidange régulière est nécessaire au bon fonctionnement de la fosse et permet d’éviter les risques de pollution des sols. Attention car les fosses septiques ou toutes-eaux ne sont pas adaptées aux sols peu perméables, entraînant une mauvaise évacuation des eaux usées.
Ajouter un filtre à sable : écologique et performant
Le filtre à sable, parfois appelé lit filtrant, est la solution d’assainissement individuelle la plus performante et très écologique. Il consiste à épurer les eaux usées prétraitées par une fosse toutes-eaux en les faisant percoler à travers un lit de sable. Les polluants présents sont ainsi retenus par le sable et biodégradés par des micro-organismes.
À la fin du processus, l’eau est épurée de ses polluants et peut être reversée dans le milieu naturel. Ce filtre à sable permet d’obtenir une qualité d’effluent comparable à celle d’une station d’épuration.
Son installation a lieu en aval de la fosse. Puis selon la configuration du terrain, il peut être horizontal ou vertical. Il ne faut absolument pas cultiver au-dessus (par exemple pour un jardin potager), ni planter à moins de 3 m des végétaux développant un système racinaire important. Parallèlement, il ne faut pas le recouvrir d'un revêtement imperméable à l’air et à l’eau (type enrobé, piscine hors-sol, spa, etc.).
Le filtre à sable nécessite une faible maintenance qui consiste à l’entretien périodique du lit de sable en effectuant un nettoyage à haute pression une à deux fois par an. Le remplacement du lit de sable s’effectue tous les 10 à 15 ans. Il est fortement conseillé de faire appel à des professionnels qualifiés pour cette opération.
Les principaux inconvénients de l’installation d’un filtre à sable résident dans l’obligation d’avoir une surface de terrain importante et dans son coût d’installation, plus élevé que celui d’une fosse toutes-eaux.
Alors si on récapitule…
Nombreuses sont les habitations qui n’ont pas de raccordement au tout-à-l’égout. Il leur est donc recommandé l’installation d’une fosse toutes-eaux, couplée à celle d’un filtre à sable, notamment au niveau de la performance et de l’écologie. Néanmoins, il est important de se renseigner auprès des services compétents de sa commune et de faire appel à un spécialiste de l’assainissement pour étudier les possibilités, le coût, la mise en place, puis l’entretien du dispositif choisi.
Le camion hydrocureur est un atout indispensable aux entreprises spécialisées dans l’assainissement, notamment pour l’entretien des canalisations. Mais ce n’est pas sa seule utilité. Il est redoutable d’efficacité dans la prévention des problèmes de tuyauterie et pour assurer la longévité des réseaux d’assainissement. Par ailleurs, il apporte une solution efficace et respectueuse de l’environnement.
Un outil efficace dans l’entretien des canalisations
Un camion hydrocureur, également nommé un hydrocureur ou une hydrocureuse, est un engin utilisé dans le domaine de l’assainissement et de la voirie. Ce sont des véhicules spécialement conçus pour le nettoyage et l’entretien des réseaux d’assainissement. Ils sont équipés d’un châssis porteur sur lequel se trouvent une citerne à eau et une pompe haute pression.
Ils constituent un outil essentiel pour les collectivités locales, les entreprises et les particuliers, garantissant un bon fonctionnement des canalisations et permettant d’éviter les désagréments liés aux bouchons et aux fuites. Ils sont utilisés pour le curage des réseaux, ainsi que pour le débouchage.
Les camions hydrocureurs utilisent un système de haute pression qui projette l’eau à des pressions pouvant atteindre plusieurs centaines de bars dans les canalisations. Le déroulement d’un hydrocurage est assuré par un professionnel de l’assainissement.
Cette force hydrodynamique désincruste les dépôts, les incrustations et les bouchons, même les plus tenaces, qui s’accumulent au fil du temps. Tous les débris sont ensuite aspirés par les pompes du camion hydrocureur.
Une prévention indispensable des problèmes et une garantie de longévité des réseaux
L’utilisation régulière de camions hydrocureurs pour l’entretien des réseaux d’assainissement permet de prévenir un certain nombre de problèmes. Par exemple, ils servent au nettoyage des canalisations de drainage. Celles-ci, situées dans les zones industrielles ou commerciales, accumulent des débris et des matières solides, provoquant parfois des inondations.
Ces camions servent également à nettoyer les fosses septiques et les fosses toutes-eaux. En général, la vidange des fosses est conseillée tous les 4 ans et il est recommandé de procéder au curage juste après. Il est à souligner que seule une entreprise autorisée par la préfecture peut procéder à cette vidange.
En éliminant les dépôts et les bouchons, les camions hydrocureurs assurent un écoulement fluide des eaux usées, évitant ainsi les désagréments, tels que les odeurs nauséabondes, les inondations locales et les refoulements d’eaux usées dans les habitations.
De plus, les dépôts et les incrustations diverses fragilisent les canalisations et accélèrent leur corrosion. Le nettoyage haute pression permet de retarder l’apparition de ces phénomènes et de prolonger la durée de vie des réseaux.
Nous savons que les fuites et les débordements d’eaux usées polluent les sols et les cours d’eau, alors l’entretien régulier des canalisations limite ces risques et protège l’environnement.
Une solution respectueuse de l’environnement et un investissement incontournable
L’hydrocurage a de nombreux avantages dans l’entretien des canalisations. Son efficacité est indéniable : cette méthode nettoie toutes sortes de tuyauterie, même les plus complexes. De plus, le processus est rapide et remet en service les canalisations dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, cette technique est très respectueuse de l’environnement, car elle n’utilise pas de produits chimiques agressifs, surtout dans l’entretien des réseaux d’assainissement. Très polyvalents, ces camions sont idéaux pour les canalisations des eaux usées, les eaux pluviales et les canalisations industrielles.
En optant pour l’hydrocurage régulier des réseaux d’assainissement, les collectivités locales, les entreprises et les particuliers, s’assurent d’un système performant, durable et protégeant l’environnement. Ces camions constituent un investissement incontournable pour garantir la salubrité publique et préserver les ressources naturelles.
Résumons-nous !
Les camions hydrocureurs sont indispensables pour l’entretien des réseaux d’assainissement, des fosses septiques et toutes-eaux. Ils permettent de garantir le bon fonctionnement des canalisations, la prévention de problèmes et la protection de l’environnement. À long terme, ils réduisent les coûts d’entretien. N’hésitez pas à nous contacter pour un devis sans surprise !
L’éducation à l’assainissement est un enjeu de santé publique et environnementale. Il devient urgent de sensibiliser le public à l’importance de l'assainissement, de promouvoir les bonnes pratiques en matière d’hygiène et d’utilisation des eaux usées. De plus, il est vital d’encourager l’engagement citoyen pour un assainissement durable et responsable.
Sensibiliser aux enjeux de l’assainissement : une nécessité pour la santé publique
L’eau contaminée et le manque d’assainissement sont à l’origine de nombreuses maladies graves, telles que la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, le choléra, la typhoïde, etc. Ces maladies touchent les populations les plus vulnérables où les enfants sont les premiers à être atteints.
Malheureusement, chaque année, des millions de personnes perdent la vie à cause de maladies liées à l’eau insalubre et à un assainissement défaillant, voire absent. Tous les ans, on estime qu’environ 1 million de personnes meurent de la diarrhée. Or, la prévention de la diarrhée est largement possible, ce qui éviterait la mort de 395 000 enfants de moins de 5 ans.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2022, 6 milliards de personnes ont accès à l’eau potable, provenant de sources d’eau améliorée et traitée en toute sécurité. Ce qui signifie que 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, donc en chiffre :
- 1,5 milliard de personnes ont accès à une source d’eau améliorée à moins de 30 minutes ;
- 292 millions de personnes sont à plus de 30 minutes d’une source d’eau améliorée ;
- 296 millions de personnes utilisent l’eau du puits ou l’eau de source non protégée ;
- 115 millions de personnes puisent des eaux de surface non traitées provenant de lacs, d’étangs, de rivières, etc.
En fait, la mauvaise gestion des eaux usées peut engendrer une contamination dangereuse de l’eau potable. Par ailleurs, lors de manque d’eau, les personnes ont tendance à négliger le lavage des mains, première étape des bonnes pratiques en matière d’hygiène.
Promouvoir les bonnes pratiques : des gestes simples pour un impact majeur
L’éducation à l'assainissement ne se limite pas à la sensibilisation aux enjeux. Elle doit également s’attacher à promouvoir les bonnes pratiques en hygiène et dans l’utilisation des eaux usées. Il est important de se référer aux guides de bonnes pratiques d’hygiène (GBPH).
Ces guides sont un ensemble de documents créés par des professionnels de l’agroalimentaire, visant au respect des obligations réglementaires pour la sécurité sanitaire des aliments. De plus, l’agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail est chargée de l’évaluation scientifique de ces guides.
Parallèlement, il est important de rappeler les comportements clés dans l’éducation à l’assainissement, comme :
- Le lavage des mains : celui-ci doit être systématique avec l’utilisation de savon après la défécation et avant les repas (à noter qu’il doit être encore plus fréquent lors d’épidémies diverses). Il faut inculquer les bons gestes chez les enfants dès leur plus jeune âge et organiser des cours sur l’hygiène dans les écoles et les communautés.
- Préparation des aliments : il est nécessaire d’adopter des comportements hygiéniques lors de la préparation et la consommation des aliments.
- Préservation de la qualité de l’eau : adopter un comportement citoyen en évitant la pollution de l’eau. Cela commence par ne pas jeter les déchets n’importe où. Ceux-ci sont ensuite acheminés par les eaux pluviales et finissent d’une façon ou d’une autre dans la mer (présence de plastiques, de vêtements, etc.).
À retenir : encourager l’engagement citoyen !
L’éducation à l’assainissement doit encourager l’engagement citoyen pour un assainissement responsable. Nous devons plaider pour des politiques et des investissements en faveur de l’assainissement, soutenir la construction et l’entretien d’infrastructures sanitaires adéquates.
Enfin, chacun de nous peut contribuer à un assainissement responsable en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement comme participer à des campagnes de sensibilisation. Ensemble, nous pouvons créer un monde plus propre et plus sain pour tous.
Et cela commence par ne pas négliger son réseau d’assainissement, que vous soyez propriétaire ou locataire, en ville ou à la campagne, en appartement ou en maison. Vous devez surveiller l’état de vos canalisations et faire le nécessaire avec une entreprise spécialisée en assainissement et plomberie.
N’hésitez pas à contacter notre entreprise spécialisée en travaux d'assainissement dès l’apparition de mauvaises odeurs, de difficultés d’écoulement, pour l’entretien de fosse septique ou de votre bac à graisse, etc.
Dans le cadre de la protection de notre environnement, il est nécessaire de connaître la nature des eaux usées. Celles-ci ne peuvent pas être rejetées dans le milieu naturel en toute impunité. Selon leur composition, elles nécessitent des traitements adéquats en plusieurs étapes.
Des eaux usées aux origines variées
Les eaux usées ont des origines diverses. Selon leur provenance, elles ont besoin d’avoir un traitement adapté.
Les eaux usées domestiques sont celles que nous produisons chaque jour à titre individuel. Nous parlons des eaux vannes (eau des WC) et des eaux grises (eau de la salle de bain, de la cuisine, des machines à laver). Elles contiennent des matières organiques, des détergents, des résidus médicamenteux, etc.
Les eaux usées industrielles proviennent des rejets de production propres à chaque secteur d’activité commerciale et industrielle. Elles peuvent contenir différentes substances chimiques spécifiques, comme des métaux lourds de l’industrie de transformation, des résidus de produits chimiques ou des graisses animales de l’industrie agroalimentaire.
Quant aux eaux agricoles, celles-ci sont souvent oubliées. Toutefois, elles représentent une source importante de pollution d’eau. Elles contiennent un cocktail de substances, comme des résidus de pesticides, d’engrais, des déjections animales et l’eau de lavage des bâtiments agricoles.
Pour terminer, nous retrouvons les eaux pluviales. Il est important de rappeler que les eaux pluviales ne sont pas les eaux de pluie, mais les eaux qui ont ruisselé sur des surfaces imperméables. En ruisselant, elles peuvent entraîner des polluants, comme des hydrocarbures, des métaux lourds et divers déchets.
L’impact de la composition des eaux usées sur l’environnement
Nous avons vu que les eaux usées contiennent une multitude de substances issues de leur utilisation domestique, industrielle, commerciale, agricole et des eaux de ruissellement.
Nous retrouvons notamment des matières organiques en décomposition qui favorisent la prolifération des bactéries et l’appauvrissement du milieu en oxygène.
Puis, des produits chimiques présents dans ces eaux peuvent être de véritables dangers pour l’environnement, comme les détergents, les engrais, les résidus médicamenteux.
Il en est de même pour les métaux lourds présents dans certains produits d’entretien ou lors de rejets industriels.
Aussi, le rejet non traité des eaux usées peut avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement, notamment sur le milieu aquatique. En effet, des matières organiques en décomposition favorisent la prolifération de bactéries et appauvrissent le milieu en oxygène.
Il est indispensable de réduire au maximum la présence de produits chimiques et celle des métaux lourds pour la protection de notre environnement.
De nos jours, nous connaissons l’impact de la pollution sur la qualité de l’eau. Les matières organiques et les produits chimiques nuisent à la faune et à la flore.
Un important apport en nutriments favorise la croissance excessive d’algues. Ce qui peut conduire à la formation de zones mortes dépourvues d’oxygène et à la perturbation des écosystèmes aquatiques.
D’où l’importance du traitement des eaux usées
Ce traitement des eaux usées se déroule en plusieurs étapes.
Il débute par la collecte des eaux usées, qui sont acheminées vers une station d’épuration grâce au réseau de canalisations. Ces eaux usées vont subir plusieurs traitements selon leur nature.
Il faut notamment passer par :
- Le traitement préliminaire : Le dégrillage retire les déchets volumineux, comme les chiffons, les plastiques et tous les résidus solides.
- Le traitement primaire ou la décantation sépare les matières lourdes, qui retombent au fond en une sorte de boue. Cette boue sera elle-même traitée et valorisée.
- Le traitement secondaire (ou biologique), à base de micro-organismes (bactéries) qui se nourrissent des matières organiques dissoutes provenant de la pollution.
- Le traitement tertiaire élimine les éléments persistants (phosphore ou azote) et affine la qualité de l’eau pouvant aller jusqu'à l’élimination des micro-organismes pathogènes.
Ensuite, l’eau traitée est rejetée dans le milieu naturel en respectant des normes strictes de qualité. Grâce à ce traitement complet, les stations d’épuration contribuent à la salubrité publique et à la protection de la ressource en eau. Aussi, ensemble, contribuons à la préservation de notre potentiel en eau !
Nous connaissons l’importance du choix de la pompe dans l’évacuation des différentes eaux. Voici 3 étapes afin de vous accompagner dans ce choix. Nous allons découvrir comment déterminer vos besoins en pompage, les différents types de pompes et quelques derniers conseils.
Étape n° 1 : Déterminer vos besoins en pompage
Afin de choisir au mieux votre pompe, vous devez prendre en compte la nature des eaux à pomper, à savoir si ce sont :
- des eaux claires (eau de pluie, eau de forage ou eau de surface),
- des eaux chargées (contenant des particules en suspension),
- des eaux boueuses (fortement chargées en particules fines et sédiments),
- des eaux usées (provenant des habitations ou de bâtiments),
- des eaux agressives (contenant des substances corrosives ou toxiques),
- des eaux alimentaires (destinées à la consommation humaine ou animale).
Vous devez également être en mesure de calculer le débit nécessaire de la pompe : celui-ci est exprimé en litre par minute. Il s’agit de la quantité d’eau que la pompe doit refouler en une minute afin de garantir une évacuation efficace.
Il est également important de ne pas négliger la hauteur de refoulement : celle-ci est exprimée en mètres et concerne la distance verticale entre le centre de la roue de la pompe et le point le plus haut du rejet de l’eau. Autrement dit, il s’agit de la hauteur maximale à laquelle la pompe peut transporter l’eau.
Enfin, le choix de la pompe diffère, selon si le terrain est en pente, ou présente des dénivelés.
Étape n° 2 : Connaître les différents types de pompe de relevage
La pompe de relevage est par définition une pompe d’évacuation capable d’aspirer et de transporter les différentes eaux. Il existe différents types de pompes.
Nous avons les pompes submersibles. Celles-ci sont immergées dans les eaux à pomper. Robustes et silencieuses, on les installe dans un local technique accessible aux contrôles.
Puis les pompes de surface sont les pompes installées hors de l’eau, faciles à atteindre pour leur entretien. Toutefois, il est important de se renseigner sur leurs caractéristiques, car elles ont tendance à être bruyantes et moins performantes.
Ensuite, nous avons les pompes à Vortex, conçues pour les eaux chargées contenant des solides. Elles sont idéales pour l’évacuation des eaux usées domestiques.
Pour finir, les pompes à membranes sont parfaites pour les eaux usées sensibles, car elles évitent la macération des matières solides.
Étape n° 3 : Choisir sa pompe, son installation et son entretien
Lors du choix de votre pompe, nous avons vu qu’il fallait prendre en considération la nature de l’eau à pomper, le débit nécessaire de la pompe, la hauteur de refoulement et la nature du terrain. Mais nous vous conseillons également de calculer le volume de liquide à pomper par jour, la pression requise et de vérifier l’alimentation électrique disponible.
Aussi, nous vous recommandons l’installation de votre pompe par un technicien de l’assainissement afin de garantir la sécurité et la performance du système. Par ailleurs, nous préconisons un entretien régulier de votre pompe afin d’optimiser son efficacité et sa durée de vie.
Enfin, il est primordial de ne pas négliger le budget et de demander un devis à une entreprise spécialisée assainissement. Vous éviterez ainsi les mauvaises surprises.
Rénovation des Canalisations | Conseils et Astuces
Les canalisations de notre habitat doivent être maintenues en bon état afin de garantir un environnement sain. Ces opérations de rénovation ont pour objectif la prévention des fuites, l’amélioration du débit d’eau ou la modernisation d’un système vétuste. Découvrons les bases de la rénovation des canalisations, puis enchaînons avec quelques conseils pratiques et quelques astuces indispensables.
Les bases de la rénovation des canalisations
Pour réussir la rénovation de ses canalisations, il est essentiel de réaliser un diagnostic de celles-ci afin de connaître l’état actuel du système de plomberie. Vous pouvez avoir recours à l’utilisation de caméras afin de repérer les zones endommagées, les éventuels bouchons et les premiers signes de corrosion. Dès l’identification des problèmes, les travaux à effectuer pourront être planifiés.
Puis il faut choisir les matériaux. Pour les canalisations, vous avez le choix entre les tuyaux en cuivre, en PVC ou en PEX (ou PER : polyéthylène réticulé). Ils ont tous des avantages et des inconvénients qui leur sont propres : le cuivre est durable, mais cher, le PVC est économique mais moins résistant à la chaleur. Le PEX ou PER permet une belle flexibilité, une bonne résistance, mais nécessite beaucoup de précision dans l’installation.
Pour terminer, vous devez vous renseigner sur les normes et réglementation en vigueur, nommées les DTU. Donc les Documents Techniques Unifiés correspondent aux normes de construction et concernent tous les domaines, comme celui de la plomberie. Ces DTU visent le choix des matériaux, les règles de calcul ou la mise en place des raccords de plomberie. Chaque tuyau a une taille qui diffère selon son utilisation. Dans le doute, il est alors judicieux de faire appel à un professionnel.
Conseils et astuces pour chouchouter vos canalisations
Quelques conseils pour une rénovation réussie
Afin de réussir la rénovation de vos canalisations, il est nécessaire de suivre ces quelques conseils. Même si vous êtes bricoleur, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel de la plomberie pour vous réaliser un diagnostic précis des travaux à effectuer. Celui-ci possède le matériel nécessaire pour réaliser cette inspection, comme une caméra ou un détecteur de fuite.
Avoir une idée précise des rénovations à effectuer permet de calculer au plus juste le budget de celles-ci et d’éviter les mauvaises surprises. Vous devrez inclure le choix des matériaux, ce qui a un impact direct sur le montant des dépenses à engager.
Parallèlement, il est recommandé, pour le bien-être de tous les occupants de la maison, de donner une idée précise de la durée des travaux. Une fois la rénovation achevée, faites tester le bon fonctionnement de l’ensemble du système de plomberie avant la mise en route définitive.
Quelques astuces pour prolonger la durée de vie de vos canalisations
Voici quelques astuces pour prolonger la durée de vie de vos canalisations. Effectuez un entretien régulier à l’aide de produits adaptés et non-abrasifs (bicarbonate de soude, vinaigre blanc ou soude de lavage). N’hésitez pas à les faire vérifier par un professionnel afin d’anticiper les problèmes (obstruction, abrasion, etc.).
Attention à l’utilisation de produits chimiques : veillez à ne pas en abuser, ce qui pourrait provoquer des dommages irréversibles ou simplement l’endommagement des joints. Vous pouvez installer des filtres sur les éviers et les baignoires afin d’empêcher cheveux, savon et restes alimentaires de provoquer des bouchons.
Pensez à isoler vos canalisations si vous résidez dans des zones où les températures chutent en hiver. Veillez à les calorifuger (les envelopper de matériau isolant pour les protéger du gel et les empêcher de se fissurer).
Dernière astuce !
Rien ne vaut une bonne surveillance pour anticiper les problèmes de plomberie. Quelques gestes simples suffisent pour éviter des dégâts importants. Écoutez vos canalisations : elles ne doivent pas faire de bruit. Reniflez-les : si elles sentent mauvais, cela peut-être le signe d’une obstruction à traiter en priorité. N’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel de la plomberie qui saura vous orienter au mieux.
Le traitement biologique des eaux usées permet de nettoyer ces eaux avec l’utilisation de bactéries, et ce, dans le respect de l’environnement. Mais qu’entend-on par « eaux usées » ? Puis découvrons les étapes du traitement des eaux usées et le fonctionnement du traitement biologique.
Qu’entend-on par eaux usées ?
Les eaux usées sont les eaux utilisées par l’activité humaine, donc contaminées puis rejetées dans nos systèmes d’assainissement. Elles peuvent avoir diverses origines, domestiques, industrielles, agricoles ou commerciales.
Après usage, les eaux usées contiennent de multiples substances provenant de matières organiques, de produits chimiques et de nombreux autres contaminants biologiques. Il est alors primordial de les « nettoyer » avant leur transformation en eau propre.
Le traitement biologique de ces eaux usées est l’une des étapes indispensables dans le nettoyage de ces eaux. Il permet de les rendre sûres pour notre environnement. Toutefois, un prétraitement de ces eaux doit être effectué préalablement en plusieurs étapes.
Les actions de prétraitement des eaux usées
Les actions de prétraitement des eaux usées se découpent en plusieurs étapes, à savoir :
- Le dégrillage : il arrive que l’eau évacuée contienne des débris de taille plus ou moins importante. Alors, l’utilisation d’un dégrilleur est indispensable pour la capture de ces déchets. Après cette action de dégrillage, les eaux usées sont nettoyées des gros déchets, tels que les branches d’arbre, divers plastiques (notamment les bouteilles) et les tissus.
- Le dessablage : permet le retrait des graviers, des gravillons, du sable et de tous les éléments d’origine minérale plus ou moins consistants. Cette opération réduit significativement les dépôts dans les canalisations et assure la protection des pompes contre l’abrasion.
- Le déshuilage : concerne le traitement des eaux usées grâce à la flottabilité de l’huile, qui se sépare naturellement de l’eau et qui remonte à la surface (grâce à sa densité inférieure à celle de l’eau).
La notion de traitement primaire
Les eaux usées sont également traitées de façon physico-chimique, appelée traitement primaire ou décantation. Ce procédé consiste à clarifier l’eau en éliminant les particules en suspension.
Il arrive que l’on utilise des floculants, qui captent ces éléments et les regroupent dans des grumeaux de matière. Ils améliorent considérablement la filtration des particules fines. Ces éléments tombent au fond du bassin et peuvent ensuite être recyclés.
Le traitement biologique
Le traitement biologique des eaux usées est un procédé d’élimination de tous les composés organiques polluants. Son intervention se base sur l'utilisation des organismes naturels présents dans l’eau, comme les bactéries, afin d’aboutir à la décomposition des impuretés organiques.
Il existe deux types de processus dans le traitement biologique des eaux usées :
- Le traitement aérobie : à base d’oxygène. Les eaux usées sont récupérées dans un bassin où on leur injecte de l’oxygène afin d’augmenter le taux bactérien aérobie. Ces micro-organismes facilitent la dégradation des polluants biodégradables. Les bactéries transforment les micro-organismes en gaz carbonique, en eau traitée ou en boue.
- Le traitement anaérobie : sans utilisation d’oxygène, mais permettant la production de gaz, appelé méthane, à la place de celle du dioxyde de carbone. En fait, les bactéries anaérobies permettent la décomposition de toutes les matières organiques par la production de ce gaz.
Les traitements complémentaires
Le rejet des eaux usées dans l’environnement doit répondre à des normes précises afin de préserver la fragilité de certains écosystèmes. Il s’agit du procédé de désinfection avec l’ajout de chlore ou celui d’ozone.
Parallèlement, il existe celui de déphosphatation qui diffère par l’ajout de chaux ou de chlorure de fer. L’élimination du phosphore est primordiale, car un excès de phosphore entraîne un développement d’algues excessif dans l’eau de nos rivières.
En conclusion, la qualité de notre eau est d’une importance capitale pour notre écosystème et pour notre santé. Elle repose sur l’activité de micro-organismes afin de purifier nos eaux, puis de permettre leur rejet dans la nature ou leur utilisation domestique.
Souvent cachées, souvent oubliées, les canalisations jouent un rôle primordial dans nos logements et bâtiments en général. En effet, ce sont elles qui assurent le bon fonctionnement de l’ensemble de notre système de plomberie. Découvrons les matériaux des canalisations les plus couramment utilisés et leurs usages courants.
Les basiques : les canalisations en cuivre
Nous pouvons commencer par les canalisations en cuivre, qui sont des classiques de la plomberie. Les tuyaux en cuivre sont souvent utilisés pour la distribution d’eau froide, d’eau chaude et pour le chauffage.
Par ailleurs, les canalisations en cuivre sont résistantes et sont capables de faire face au temps et à l’usure. Elles ont une durée de vie remarquable, notamment face à la corrosion et à la rouille. Elles sont donc recommandées dans le transport de l’eau potable.
En fait, le cuivre est un matériau régulièrement utilisé dans la plomberie des constructions résidentielles. En effet, il est un excellent conducteur thermique et résiste parfaitement à la chaleur. Il est donc idéal pour les canalisations qui transportent l’eau chaude.
De plus, il permet une distribution équitable de température dans les systèmes de chauffage et de refroidissement. Il est à souligner que les canalisations en cuivre possèdent des propriétés naturelles luttant contre la prolifération des bactéries, renforçant la qualité de l’eau.
Les légères : les canalisations en PVC
Le PVC, soit le polychlorure de vinyle, est le matériau des canalisations légères. Il est très économique, régulièrement utilisé pour l’évacuation des eaux usées et pour les réseaux d’assainissement.
Ces dernières décennies, les canalisations en PVC sont largement choisies pour les plomberies de piscines. Faciles à manipuler, les tuyaux en PVC ne nécessitent pas de soudure.
Concernant les tuyaux en PVC rigide, les jonctions se font à l’aide de coudes, de manchons également en PVC. Parallèlement, leur coût abordable séduit les petits budgets.
Les tuyaux en PVC ont également l’avantage d’être légers et faciles à installer : ce qui se répercute sur les frais de main d'œuvre. De plus, il existe toutes sortes de tuyaux et de raccords, adaptés à divers usages.
Par ailleurs, on les retrouve pour l’évacuation des eaux usées, notamment le drainage agricole et routier, puis comme protection des câbles et fibres optiques.
Les souples : les canalisations en PEX
Voici un matériau qui a gagné en notoriété dans le domaine de la plomberie : il s’agit du PEX, soit du polyéthylène réticulé. Apprécié pour sa souplesse et sa flexibilité, il réduit énormément le risque de fuites, car il a besoin de beaucoup moins de raccords et supprime les soudures.
En effet, plus souple que le cuivre ou le PVC, il s’adapte aux tuyaux des sanitaires, de ceux du chauffage, etc. Extrêmement perméable à l’oxygène, il permet une ébullition plus rapide de l’eau.
D’une grande résistance à la corrosion, la tuyauterie en PEX a une durée de vie pouvant aller jusqu’à 25 à 30 ans. Elle est également connue pour réduire les nuisances sonores et le risque d’entartrage.
Nous pouvons également souligner son prix attractif et sa résistance aux variations de températures. Donc, elle est aussi idéale pour les planchers chauffants, assurant une répartition homogène de la chaleur.
Alors, quel sera votre choix ?
Dans cet article, nous avons vu les particularités de chaque tuyauterie, qu’elle soit en cuivre, en PVC ou en PEX. En fonction de la spécificité de votre installation, choisissez le matériau qui répond le mieux à vos besoins. Et surtout, n’hésitez pas à consulter un professionnel pour une étude personnalisée.
Connaissez-vous le bac à graisse et son rôle primordial dans la préservation de nos canalisations ? Ce dispositif discret et souvent méconnu est primordial dans la lutte contre les bouchons dans nos plomberies, souvent responsables d’odeurs nauséabondes. Dans cet article, nous allons plonger dans le milieu des bacs à graisse, comprendre leur fonctionnement et découvrir pourquoi il est crucial de les entretenir correctement.
Le fonctionnement du bac à graisse
Le fonctionnement du bac à graisse est simple et terriblement efficace. Le bac à graisse est destiné au traitement des eaux ménagères, provenant de la cuisine ou de la salle de bain.
Pour simplifier, nous dirons que le bac à graisse est un réservoir installé sur le réseau d’eaux usées de votre habitation. Il a pour objectif de capter les graisses issues des huiles, des matières grasses de votre cuisine et de votre salle de bain.
En général, les huiles et les matières grasses ont tendance à flotter à la surface. Grâce à la gravité, le bac à graisse agit comme un filtre, retenant les graisses et les déchets solides, les séparant de l’eau plus légère. De plus, il réduit considérablement le risque de bouchons des canalisations.
Ainsi, il empêche les matières grasses de gagner vos canalisations tout en laissant passer l’eau épurée vers la fosse ou le réseau d’égout. Il est important de souligner que le bac à graisse ne traite pas l’eau des toilettes.
L'installation d’un bac à graisse
Dans certains cas, il est obligatoire d’installer un bac à graisse. Il s’agit notamment lorsque votre habitation est équipée d’une fosse toutes eaux située à plus de 10 m de votre maison, car les canalisations plus longues sont plus enclines à s’encrasser.
De même, si vous possédez un restaurant ou une usine agro-alimentaire, le bac à graisse est indispensable. Nous vous conseillons vivement de confier l’installation de votre bac à graisse à des experts en plomberie et assainissement. Il doit répondre à certaines exigences, comme être facile d’accès pour l’entretien.
Par ailleurs, il doit être posé sur un lit de sable et bénéficier d’une bonne ventilation. Le coût varie entre 500 € et 1 500 € selon la taille du bac et le type de bâtiment. De plus, il est indispensable de procéder à son entretien de façon régulière, et si possible par des spécialistes pour une action optimale.
L'entretien d’un bac à graisse
L’entretien d’un bac à graisse doit être régulier afin de conserver les nombreux avantages de celui-ci. Nous en avons listé quelques-uns, à savoir :
- La prévention des obstructions, entraînant une réduction considérable de problèmes de refoulement ou d’odeurs désagréables.
- La protection de l’environnement : un bac à graisse bien entretenu contribue à préserver la qualité de l’eau et à éviter la contamination des écosystèmes aquatiques.
- L’augmentation de la durée de vie de vos canalisations : en réduisant l’accumulation de graisses et de débris, les canalisations durent plus longtemps et nécessitent moins de frais d’usure.
- Des économies : un bac à graisse propre vous permet d’économiser sur les frais de vidange.
Pour être au top de son efficacité, un bac à graisse doit être vidangé environ tous les 6 mois, puis il doit être rempli après.
Le bac à graisse : un investissement rentable
Donc, nous pouvons conclure en constatant qu’un bac à graisse est un investissement rentable et judicieux pour la santé de vos canalisations, celle de votre portefeuille et celle de la planète. Il garantit un assainissement efficace, prévient les bouchons et contribue à la préservation de l’environnement.